vendredi 20 janvier 2012

Ouverture du web 3.0 une Dictature


But officiel contre but caché 

Le but officiel, selon un communiqué (inaccessible au moment de l'écriture de l'article, puisque le site est tombé sous une attaque DDOS des Anonymous) du bureau fédéral, est une enquête visant "une organisation criminelle internationale accusée de piratage massif de nombreuses œuvres soumises au droit d’auteur". La fraude serait estimée, à la louche, à 500 millions de dollars par les ayants droits.

Toute cette histoire arrive au moment où le projet de loi SOPA-PIPA vient d'être plus ou moins enterré, et juste après un black-out de 70.000 sites web à travers le monde, ainsi qu'une prise de position contre ce projet de loi des plus importants réseaux du web : Google, Facebook, Twitter et d'autres.

But non avoué de la manoeuvre : montrer qui sont les patrons.

Car ce qui arrive là, n'est pas autre chose que l'application de ce projet de loi. Selon "Libération", "l’acte d’accusation de la justice américaine vise le fondateur de Megaupload, Kim Schmitz (alias Kim Dotcom et Kim Tim Jim Vestor), âgé de 37 ans, qui réside à Hong Kong et en Nouvelle Zélande, où il a été arrêté par la police locale ainsi que trois autres personnes, deux Allemands (Finn Batato, responsable du marketing ; Sven Echternach, responsable du développement) et un Néerlandais (Bram van der Kolk, programmeur)."

Boycott !

Maintenant, imaginons un seul instant qu'un quart, un simple quart de la population web rende son modem, que feront-ils, ces mêmes ayant-droits ? Que feront-ils ces FAI ? C'est sur notre argent qu'ils roulent, ne l'oubliez pas, nous pouvons encore faire bouger les lignes, il faut les boycotter.

Hadopi, Loppsi, Acta, Pipa, Sopa... autant d'acronymes, autant de lois liberticides, autant de moyens de pressions et de contrôle. Il y a un mot pour cela : DICTATURE.

Maintenant, fini de rire, vous allez tous payer

Vous irez tous payer pour voir une pub sur internet, une bande annonce sur internet, un film sur internet, et vous paierez le prix qu'on vous fixera et vous n'aurez pas le choix. Maintenant, le moindre gamin qui voudra revoir son episode de "Pokémon" parce qu'il l'aura raté devra passer à la caisse.

Maintenant, les FAI (fournisseurs d'accès à internet, NLDLR), et les fournisseurs de contenus ont les mains libres pour vous menotter à vos claviers, et vous obliger à payer encore et toujours plus : des services premiums, des services minimum, le simple accès à la bande passante, tout, absolument tout sera bientôt surfacturable. Tant qu'il y aura des gens pour se taire et payer.


Aukoma©

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